mardi 26 janvier 2010

FLAMMAGORIES


Nous en rêvons depuis longtemps…
Vous en rêvez aussi. Je vous assure. Ou vous en rêverez.

C'est une musique. Qui vient de très loin, des choeurs barbares d'un temps oublié, un soprano limpide d'un autre monde.
C'est un Requiem, qui pleure et célèbre la mort d'un homme, ou d'un dieu, ou d'un monde, ou du feu lui-même.
C'est un texte, ou plutôt quatorze, qui décryptent pour vous cette musique, ou l'ensorcellent, qui changent ces sons en mots, en songes, en âmes.

Lucie Chenu annonçait bellement depuis son blog ce projet extraordinaire :
La genèse de Flammagories.

Vous pouvez en admirer la magnifique et onirique couverture par Alain Valet.

Vous pouvez sur le site des éditions Argemmios en lire la présentation et en télécharger de beaux extraits, le début de chacun des quatorze textes.

Vous pouvez enfin souscrire dès à présent pour être parmi les premiers à recevoir ce collectif nonpareil.

Le texte que j'y ai composé, "Ave Ignis", m'est particulièrement cher, fragment d'un possible roman à venir, d'une Cité qui revient souvent dans mes songes et qui est peut-être la première de toutes, et d'un défunt au nom d'étoile…
Parmi les autres variations musicales de ce collectif figure le sublime et saisissant "Agnus Purus" de Jean Millemann qui ne saurait vous laisser indifférent.

Et pendant la lecture, il faudra bien sûr écouter la musique de Nicholas Lens, Flamma Flamma -The Fire Requiem (1994), qui a inspiré tous ces textes, en dicte le tempo, en tisse les harmonies.
On peut les écouter légalement sur :
Tunecore
et la plupart des morceaux sont disponibles sur iTunes.

14 auteurs au sommaire : Nico Bally, Jean-Michel Calvez, Lucie Chenu, Vincent Corlaix, Nathalie Dau, Lionel Davoust, Xavier Dollo (aka Thomas Géha), Julien Fouret, Olivier Gechter, Delphine Imbert, Jess Kaan, K'van, Lydie Métayer et Jean Millemann.
1 préface de Bruno Peeters, 1 introduction de Luc Toussaint
242 pages - 18 euros

mercredi 6 janvier 2010

DE LUCIE ET DE LUCIFER

Lucie Chenu est une lumière. Personne n'a jamais mieux porté ce prénom.
Elle éclaire, elle réchauffe.
Elle est modeste, et met en lumière ce qu'elle aime, ceux qu'elle aime.
Elle éclate et jaillit en étincelles quand sa révolte déborde.
Elle est brûlante, de désirs, de projets, de colères parfois, de passions toujours.
Elle donne. Elle avance les yeux ouverts, les bras ouverts, le coeur ouvert.
Elle réchauffe, à mots simples, à mots doux, quand on en a besoin.
Elle apprivoise et réconforte, car les auteurs sont d'étranges et fragiles bêtes.
Parfois elle se glisse même dans leurs textes — dans deux des miens je l'ai retrouvée, changée en personnage sans pourtant être changée, éleveuse ou éditrice.

Il est si facile de faire son éloge que j'en ai presque honte.
J'espère que nos chemins continueront de se croiser, de se trouver.
Je rêve pour elle d'une énergie inépuisable, si quelque auteur de SF en trouve le secret.
J'espère, un jour, lui rendre un peu de sa lumière.



Et croyez-moi, elle mérite cet éloge.
La preuve en est dans les quantités d'autres éloges, de plumes autrement plus célèbres que la mienne, et même, excusez du peu, des pinceaux de Caza !

Vous pouvez les lire ici, dans le dernier numéro d'Univers & Chimères (menu "Entretiens")


Vous pouvez les lire aussi dans le recueil de ses textes qui vient de paraître aux éditions Rivière Blanche :
Les Enfants de Svetambre
avec une autre magnifique illustration de Caza en couverture.

J'ai le plaisir et l'honneur, avec mon "jumeau de l'Eden", Julien Fouret, de voir l'un de mes propres textes publiés dans le recueil de Lucie, le troisième volet du tryptique de la Genèse, "Haine, rupture et commencement" qu'elle a entamé de façon si stimulante avec le point de vue de Lilith que nous avons eu envie de le poursuivre, Julien donnant la version d'Adam et moi celle de Lucifer : une histoire de commencement, donc.