Noël est, de toutes, la plus précieuse. Je l'ai trop écrit ces temps-ci.
Mais Noël ne rythme pas mes années. Comme tout élève et tout enseignant, je compte en années scolaires, et ce sont les vacances d'été qui délimitent la charnière, le passage, le devoir et le risque des bilans.
Noël est magie. Noël, et l'hiver, cristallisent.
Changer d'année est le pénible contraire d'une cristallisation, et ne peut se faire qu'en été, au bout de ces journées trop longues qui ne laissent pas de répit, qui ne s'éteignent pas avant de vous avoir forcé la main, obligé à aller jusqu'au bout.
En été, où la chaleur nous contraint à ôter une à une les couches de vêtements qui nous protégeaient, les couches de mensonges, les voiles faciles sur nos corps et nos yeux.
En des vacances assez longues pour nous ôter à la fois le rythme routinier du travail et l'occupation frénétique des premiers jours de liberté. Assez longues pour que la liberté prenne sa vraie couleur qui est celle du choix.
3 commentaires:
Moi j'aimerais bien avoir des vraies vacances... pour pouvoir travailler sans être dérangée ;op
Faut mettre toutes tes filles en pension ! Hop là ! ^
Ce que j'aime en Noël, c'est que les jours commencent à rallonger, c'est pour moi le début d'autre chose.
Mais j'aime aussi voir dans les petites mirettes des gosses briller leur émerveillement. Ne le perdons pas gardons le.
C'est aussi pour nous enseignants, si nous en avons l'occasion de faire briller plus que de coutume, le regard de nos enfants. Ne pas perdre cette fraîcheur, jamais.
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